Notre assemblée générale du 26 octobre
Comment vous faire partager ces 4 jours intenses vécus au Liban à l’occasion des 25 ans de jumelage des diocèses de Lyon et d’Antélias ? C’est un vrai défi !
C’est Monseigneur Roukoz et Sœur Yolla, que nous connaissons bien ici, qui ont eu l’idée de fêter cet anniversaire solennellement comme pour sceller une alliance. Le Cardinal Barbarin et Monseigneur Zaïdan ont saisi l’occasion qui paraissait trop belle pour prouver que la Fraternité tant sur le plan humain que spirituel pouvait être de ce monde si les Hommes choisissaient ce chemin. Le Seigneur a tracé le chemin de l’Eglise où toute l’Humanité est réunifiée par son Esprit.
Le Pape Jean Paul II avait dit, il y a 19 ans, que « par sa pluralité, sa convivialité et son accueil de l’étranger, le Liban est un message pour l’Humanité toute entière ». Ces paroles résonnent de manière quasi prophétique dans le contexte actuel. Il nous a été cité de nombreuses fois.
Monseigneur Zaïdan a encore affirmé que « l’échange et le partage ne peuvent être que source de richesse, de progrès et d’éducation permanente en vue d’un meilleur futur pour nos diocèses, pour l’Eglise et pour l’Humanité ». Ce jumelage nous permet de vivre un partage de Foi (pas avec les mêmes rites mais avec la même croyance), d’espérance et d’amour. Nous avons des principes communs : la force de l’amitié, la richesse de l’échange, une volonté constante de découvertes réciproques, respectueuses de nos coutumes, de notre culture et de notre environnement chrétien. Nous avons la puissance de la prière mutuelle. Alors, outre les 4 axes actuels du jumelage (ouverture, rencontre, partage, prière), Monseigneur Roukoz nous invite à construire de nouveaux piliers qui seraient : la formation et la mission car ce 25ème anniversaire ne doit pas être un aboutissement mais un nouvel élan pour de nouvelles découvertes. Il nous laisse inventer le 7ème axe afin d’obtenir le chiffre de la création.
Nous avons eu un magnifique exposé de la situation géo-politique par Monseigneur Samir Mazloum, que je passe sous silence car il y en a un CR dans le bulletin paroissial et que nous connaissons cette situation, nous qui sommes de proches amis du Liban. Nous avons également bénéficié d’une conférence passionnante de Mr Michel Younes, prof de théologie à la fac catho et d’origine libanaise, dont vous trouverez un condensé dans le bulletin paroissial.
Nous aurons la chance incroyable de retrouver Michel Younes lors de la journée de printemps du samedi matin 11 mars au centre scolaire Chevreul.
Le résumé du résumé est que nous ne sommes pas un jumelage comme les autres, car le liant en est la prière, la Parole et que cette dimension en fait tout autre chose. Elle en fait une communion.
Reste de ce colloque un questionnement tous azimuts qui devrait nous donner des pistes de travail pour un petit moment afin de nous aider à continuer notre jumelage.
1ère question sous forme de bilan :
Quels sont les fruits actuels de notre jumelage ? Que nous a-t-il concrètement apporté ?
Questions suivantes plus à propos des suites à donner :
Quelle bonne nouvelle chaque communauté a-t-elle à annoncer aujourd’hui à l’autre dans le cadre du jumelage, en prenant en considération le contexte actuel ? (en lien avec le récit de la Pentecôte)
Mon engagement (dans le jumelage et par ailleurs) est-il suffisamment porté par l’amour en profondeur ? Qu’est-ce que ce jumelage vient transformer en moi ? (récit de la Samaritaine).
Comment le jumelage peut-il être un réel partage d’expériences ? (expérience culturelle de chacune des 2 Eglises) (acte des apôtres (2,42))
Comment inclure la jeunesse dans notre jumelage afin qu’il se perpétue et se pérennise, que nos valeurs soient transmises ?
Quel sens a notre jumelage aujourd’hui ? Car seul le sens fait vivre.
On peut rapprocher les 4 notes du jumelage aux 4 notes de l’Eglise : Une, Sainte, Catholique et Apostolique. La prière pour et avec et en l’autre ("par lui, avec lui et en lui") est l’introduction et la conclusion de notre jumelage. Maintenant reste à être concrets. Le 7ème axe ne pourrait-il pas être l’engagement ? Du coup, complétons la phrase :
NOUS NOUS ENGAGEONS A…..
